3 pratiques quand un enfant résiste à aller à l’école

Quand un enfant résiste à aller à l’école, 3 pratiques pour ne pas tomber dans le piège de la colère

Une des inquiétudes de bien des parents au moment de la rentrée scolaire, c’est de composer avec un enfant qui n’aime pas aller à l’école, traîne au moment du lever, se plaint de maux de ventre intempestifs ou même fait une crise juste au moment de partir de la maison.

C’est particulièrement dérangeant et frustrant lorsque vous êtes pressé. Le stress ressenti alors fait qu’il est plus difficile de maîtriser vos émotions.

Dans ces moments tendus, vous avez besoin d’une procédure simple pour ne pas laisser le stress vous envahir afin d’être en mesure d’agir avec patience et bienveillance plutôt que de réagir spontanément à la frustration par la colère.

Ce qui est primordial si vous voulez vraiment guider votre enfant vers plus de confiance et de réussite, c’est de diminuer votre réaction émotive au stress.

 Voici trois pratiques pour progresser en ce sens :

Pratique #1 : Prenez une bonne respiration et tournez votre langue 7 fois avant de parler.

Ça vous donne le temps de choisir la façon dont vous allez agir plutôt que de réagir.

Choisir votre réaction, ça vous reconnecte immédiatement avec votre puissance intérieure et ça augmente votre sentiment de compétence parentale. C’est bon pour vous et pour votre enfant puisque vous êtes son modèle et son assurance sécurité.

Réagir, ça signifie que vous abandonnez votre pouvoir à la situation.  Vous vous sentez impuissant et vous tombez dans le piège de projeter sur l’enfant votre frustration qui est juste une expression de votre sentiment d’impuissance.

Tout le monde est alors perdant. Et votre colère n’a rien de sécurisant pour votre enfant, dont le premier besoin, le besoin le plus pressant dans ces moments, c’est d’être sécurisé.

Pratique #2 : Faites un peu de E.F.T. (Tapping)

Comme je le mentionne dans l’article Diminuer les méfaits du stress au quotidien, le EFT permet de calmer les émotions fortes et de retrouver rapidement vos esprits.

En bref, dans les moments cruciaux, faire du E.F.T. ça peut se résumer à donner de légers coups (tapoter) avec les doigts d’une main sur le côté de l’autre main, sur la partie charnue qu’on appelle le point karaté en E.F.T.  En faisant le tapotement vous répétez intérieurement à 3 reprises la phrase suivante : « Même si je suis pressé-e et que j’ai envie de me fâcher, je m’aime, je m’accepte et je me pardonne. »

Si ça vous semble étrange et surprenant qu’une technique aussi simple que le E.F.T. puisse vous aider à maîtriser vos réactions émotives en situation de stress, sachez que les bienfaits sur la diminution du niveau du taux de cortisol et l’augmentation du taux des hormones bienfaisantes comme l’ocytocine et la dopamine ont été démontrés scientiquement.

Le E.F.T. vous apporte instantanément un sentiment de sécurité à l’intérieur.  L’énergie se remet à circuler et les tensions se calment en même temps que vous faites les tapotements.

Vous êtes en meilleure posture pour faire face à la situation désagréable.

Pour plus d’informations sur le EFT, remplissez le formulaire tel qu’indiqué au bas de l’article pour recevoir votre Guide. Une vidéo explicative est également accessible sur ma page Facebook.

Pratique #3 : Visualisez le « Mur de l’Affreux » qui  bloque votre enfant

J’aime cette métaphore du « Mur de l’Affreux » utilisée par Brendan Mahan pour expliquer pourquoi des choses simples peuvent nous paraître terribles.

Le Mur de l’Affreux, c’est la barrière émotionnelle qui se construit avec les échecs, les messages négatifs qu’on reçoit et qu’on se répète, les peurs, les critiques, etc… Cette barrière apparaît à certains moments comme un mur infranchissable et l’enfant paralyse ou résiste au lieu de faire ce qu’il devrait faire.

Un Mur de l’Affreux est construit de multiples briques, chaque fois que l’enfant se sent nul, se sent coupable, ne se sent pas aimé, se sent jugé, a l’impression d’être mauvais ou de ne pas être à la hauteur par exemple,  ça ajoute à chaque fois une brique au Mur de l’Affreux.

Ça peut n’avoir rien à voir avec l’école, tout comme ça peut être relié au scolaire.  Chose certaine, il anticipe ce qui peut arriver d’affreux pour lui.  Ça le stresse et il paralyse.

Dites-vous qu’il n’est ni paresseux, ni désobéissant, ni entêté.  Il a peur.  Il se sent menacé par quelque chose.  C’est du ressenti, ce n’est pas logique, alors tenter de le raisonner ou de le menacer est futile et inefficace.  Au contraire, ça ajouter à son sentiment d’insécurité et à sa détresse intérieure.

Votre but comme parents, c’est de soutenir votre enfant en l’aidant à reconnaître les moments où le mur l’empêche de faire quelque chose et en l’aidant à faire un pas pour escalader le mur ou pour percer une porte.

Comment faire ça?  Ce sera le sujet de la vidéo de samedi prochain!

En attendant, je vous suggère de vous exercer à utiliser les 3 pratiques offertes aujourd’hui au moins 2 fois par jour, chaque fois que vous faites face à une situation stressante. Vous serez de plus en plus habile à vous en servir!

En devenant plus habile, vous serez plus porté à l’utiliser et vous pourrez être plus patient et agir avec plus de bienveillance dans les moments cruciaux!

N’exigez pas de vous la perfection, célébrez plutôt chaque petit pas fait dans la direction où vous voulez aller. Ainsi, vous et vos enfants pourrez profiter pleinement de l’année scolaire!

Respirer, faire du E.F.T. et voir son Mur de l’Affreux, ça vous aide à être plus positif et ça vous permet d’agir avec plus de respect et d’efficacité.

Vous vous sentez plus puissant et vous préservez sa dignité et sa confiance.

Tout le monde est gagnant !

Avec toute mon affection,

Aline

Aline Tardif - Coach en leadership pacificateur

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