Que faire quand votre enfant revient de l’école en pleurant… ou en colère?

Voici un outil qui va vous permettre d’accueillir votre enfant bouleversé de manière à le-la sécuriser.

Intimidation, peur de l’échec, peur de ne pas être accepté, angoisse face à un test,  peine, rejet de la part d’un ami, honte, peur de décevoir son prof ou ses parents, peur de ne pas y arriver, colère face à une injustice…

De l’entrée au préscolaire à la sortie de l’université, les situations stressantes abondent et provoquent toute une série d’émotions lourdes et de souffrances émotionnelles qui, souvent, s’empilent les unes sur les autres !

La liste de raisons pour lesquelles un enfant souffre peut s’allonger à l’infini… Et les façons de réagir face à la souffrance émotionnelle sont généralement en lien avec une des 3 réactions au stress : figer, fuir ou combattre.

Selon son âge et sa personnalité, l’enfant pourra pleurer, devenir agressif, se refermer sur lui-même, fuir dans sa chambre ou dans les excès alimentaires ou les drogues… voilà autant de manières malhabiles de réagir au stress.

C’est toujours déchirant de voir souffrir un enfant qu’on aime. On n’a jamais trop d’outils pour l’aider à transformer cette douleur en résilience.

Voici un outil qui va vous permettre d’accueillir votre enfant bouleversé de manière à le-la sécuriser.

Cet outil, c’est les « Questions de l’ELFE »*.

L’ELFE est une créature mythique. C’est l’équivalent masculin de la fée.

Sa baguette magique lui permet de transformer le quotidien banal ou douloureux en un instant magique où on se sent accueilli et compris.

Dans sa baguette, l’ELFE a caché 5 petites questions toutes simples.  Mais on doit connaître le secret pour que la magie s’opère : il faut poser les questions dans le bon ordre.

Pour nous aider à nous souvenir des questions à poser, l’ELFE a utilisé les premières lettres de chaque début de question pour en faire un acronyme.  Q.E.L.F.E. C’est de là que vient la procédure des « Questions de l’ELFE ».

Maintenant commençons à vivre le processus!

Q pour « Question de départ» « Qu’est-ce qui s’est passé? Raconte-moi… ».

Consigne : Écouter l’enfant pour comprendre, pas pour juger ni pour trouver un coupable, ni pour prendre parti, juste pour se mettre dans la peau de l’enfant et sentir comment il-elle vit la situation.

E pour Émotion « Comment tu t’es senti quand c’est arrivé? Quelle émotion est encore là en toi en ce moment? »

Consigne : Il ne faut pas s’attendre à ce que l’enfant soit capable sur le champ de verbaliser ce qui l’habite.  Pour l’aider, on peut lui dire : « J’ai l’impression que ça t’a fait beaucoup de peine »  ou « J’ai l’impression que tu es très en colère ou triste ou angoissé… »

Dès que vous et l’enfant avez une idée de son ressenti, il n’est pas nécessaire d’insister et de passer beaucoup de temps à essayer de décortiquer son monde émotif.  Vous passez à la question suivante.

L pour Le plus difficile : « Qu’est-ce qui a été LE plus difficile pour toi dans cette situation? »

Consigne : Patience.  L’enfant va y réfléchir et probablement finir par s’exprimer.  Encore là vous pouvez l’aider doucement à formuler sa réponse en vous inspirant de ce que vous connaissez de la situation que l’enfant vit et de ce que vous connaissez de lui ou d’elle. »

Puis, vous passez à la prochaine question pour reconnecter l’enfant avec sa puissance d’action.

F pour Faire face : « Qu’est-ce qui t’aide le plus à faire face à tout ça? »

Consigne : Cette question est super importante.  Elle rappelle à l’enfant qu’il a des forces, des capacités, des ressources qui vont l’aider! Toutefois, il est contre indiqué de mettre de la pression, ça ramènerait du stress inutile qui pourrait court-circuiter le processus.

Faites confiance  à l’enfant et au processus. Il-elle va finir par voir la petite porte qui va l’amener au-delà de cette situation douloureuse. 

Si les émotions sont encore fortes, vous pouvez faire un peu de EFT avec l’enfant pour les libérer. Ça peut même être ça le moyen qui va l’aider à faire face!

E pour Empathie : Vous dites quelque chose comme « Je te comprends. Je suis avec toi. Je suis là pour toi. »

Consigne : Avec cette affirmation, vous venez de répondre à LA grande question que tout enfant se pose : « Est-ce que tu es là pour moi? » Vous venez de lui apporter la dose supplémentaire de sécurité dont il-elle a besoin !

Bonne expérimentation,

* Les Questions de l’ELFE, c’est une idée originale des thérapeutes Marian Stuart et Joseph Liberman

Aline

Aline Tardif - Coach en leadership pacificateur

Formulaire pour votre Petit guide du E.F.T. gratuit

Veuillez entrer votre nom.
Veuillez entrer un numéro de téléphone valide.
Veuillez entrer un message.

© Aline Tardif. Tous les droits sont réservés.